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Jeudi 1er Décembre 2022

"Let’s get Lost"-  « Jazz et cinéma » Hommage à Chet Baker Opéra Garnier / 20h30

Cette projection cinématographique en partenariat avec l’Institut Audiovisuel de Monaco est un hommage à Chet Baker. « Let’s Get Lost », de Bruce Weber.

L’histoire Né en 1929 au fin fond de l’Oklahoma où réside toujours une partie de sa famille, Chet Baker fait irruption sur la scène du jazz dans les années cinquante aux coté de Stan Getz puis de Charlie Parker et Gerry Mulligan.

L’emprise de la drogue perturbe sa carrière dès 1956 alors que, virtuose inspiré et novateur, il va de succès en succès, reconnu par ses pairs, sollicité même par le cinéma. Outre des archives et des témoignages, le film présente de larges moments d’une séance d’enregistrement de Chet Baker à Los Angeles en 1987 ainsi que les coulisses d’un concert lors du festival de Cannes, un an avant sa mort accidentelle en 1988.

Critique Ce regard subjectif qui est l’essence et la force de Let’s Get Lost correspond parfaitement à la duplicité naturelle, au nomadisme intérieur du musicien. Il ne semble pas y avoir d’autre façon de le filmer qu’en gros plan ou en plan rapproché, en alternant la lumière crue du jour californien et le noire et blanc expressionniste, forcé par le tournage « à vif » des scènes nocturnes et noctambules. La scansion, par une magnifique contreplongée sur le visage mal rasé de Chet Baker, les cheveux flottant dans la nuit d’Hollywood, propose enfin une équivalence cinématographique de la musique « intérieure » que le trompettiste insuffle à ses romances. Ni apologie, ni discours documentaire, Let’s Get Lost restera comme un lumineux poème expressionniste, au sujet d’un petit cow-boy de l’Oklahoma, d’un petit blanc qui allait en faire baver à Miles et à Dizzy. Jean-François Robic, Contreplongée, supplément de février 1990.

 Bruce Weber Né en 1946 à Greensburg, ville agricole et industrielle dont il est originaire, Bruce Weber découvre très jeune les joies du cinéma amateur en famille, avec sa sœur et son père.

Après des d'études artistiques au Denison College dans l'Ohio, Weber s’en va étudier la photographie à l'Université de Princeton, puis à la New School de New York. C’est là qu’il organise sa première exposition en 1974. Ses premières photographies de mode sont publiées à la fin des années soixante-dix dans le magazine GQ dont Bruce Weber fait la couverture à de nombreuses reprises. Il devient l’ami des plus grands, Richard Avedon ou Art Kane. Vite reconnu comme un des pionniers de la photographie de mode masculine, il accède à la célébrité grâce aux campagnes de publicité pour Calvin Klein ou Abercrombie & Fitch. Son approche narrative de la photographie devient une signature et le porte tout naturellement vers les rivages du cinéma. Hasard étrange, Weber est amené à réaliser un documentaire sur un jeune boxeur américain qui ressemble à s’y méprendre à Chet Baker (Broken Noses, 1983) avant de s’attaquer à la figure du musicien lui-même, l’une de ses idoles, que les clichés de William Claxton ont immortalisée en « James Dean du jazz » dans les années cinquante.

Collage d’images d’archives et d’extraits de films, de témoignages et d’enregistrements let's get Lost (1988) essaye de reconstituer la vie ou plutôt les vies et les visages du trompettiste, charismatique et tourmenté, au travers d’un récit volontairement subjectif. Le même parti-pris anime Nice Girls Don’t Stay for Breakfast (2018), qui se feuillette comme un recueil de photographies et d’interviews, dédié au culte de l’acteur Robert Mitchum.

Par la succession des points de vue, le film donne de l’acteur une pure image fantasmatique. Fixes ou animés, les sujets de Bruce Weber sont des abstractions charnelles, des héros d’une mythologie américaine qui ne cesse de se réinventer.

Vincent Vatrican – Directeur de l’Institut audiovisuel de Monaco

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Du 23 novembre au 11 décembre 2022

Imaginés par le Monte-Carlo Jazz Festival 2022, découvrez les Before, After et Brunch au sein de notre Resort avec des animations musicales jazz.

Before, After & Brunch au Monte-Carlo Jazz Festival

Before d'Estelle Perrault & Mark Priore Au Crystal Bar de l’Hôtel Hermitage Monte-Carlo les 23 & 24 novembre De 18h à 20h.

En 2017, sa collaboration avec le pianiste Alain Jean-Marie est une révélation pour Estelle Perrault, et bientôt, autour d’elle, plusieurs musiciens de la sphère jazz l’accompagnent en concert. En 2019, elle obtient la mention spéciale du jury aux Trophées du Sunside et en 2020, elle sort son 1er album Lots of Love, en version digitale. Son 2e album, Dare that Dream, nourri de compositions originales et de standards, est pensé comme un éveil à une nostalgie lumineuse. Son timbre et les modulations si particulières de sa voix nous reconnectent à l’esprit des grandes Ladies du jazz des années 1930. 

Informations et réservations : +377 98 06 98 99

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After de Baptiste Herbin Quartet  Au Blue Gin du Monte-Carlo Bay Hotel & Resort les 24, 25 et 26 novembre De 23h à 1h

Nommé aux Victoires du Jazz en 2013 grâce à son premier disque Brother Stoon, Prix Django Reinhardt et élu musicien de l’année 2019 par l’académie du jazz, Baptiste Herbin est un musicien international, qui a réalisé 4 disques sous son nom : Brother Stoon en 2010 avec André Ceccarelli qui l’aide à le propulser dans les hautes sphères, Interférences en 2014 et Dreams and Connections en 2017 et Vista Chinesa sorti en 2020. Baptiste est également enseignant et donne de nombreuses masterclass à travers le monde. 

 Informations et réservations : +377 98 06 03 60

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Before de Julie Erikssen 

Au Crystal Bar de l’Hôtel Hermitage Monte-Carlo les 30 novembre, 1er, 2 et 3 décembre de 18 h à 20 h & Brunch au Blue Bay du Monte-Carlo Bay Hotel & Resort le 4 décembre à 13 h

Chanteuse, multi-instrumentiste et songwriter surdouée, Julie Erikssen a conquis la scène musicale par sa grâce et son élégance. Elle illustre ses histoires à travers une musique poétique et aérienne au confluent du jazz et d’un folk teinté de consonances celtiques. Si elle s'accompagne à la guitare et au piano, elle est toujours entourée de musiciens de haut vol et compte parmi ses admirateurs des pointures telles que Manu Katché ou Ali Jackson avec qui elle a partagé plusieurs scènes et projets en tant qu’invitée.  Elle signe les textes, la musique et les arrangements de son premier album OUT OF CHAOS sorti en 2018, une ode à la bienveillance, en attendant son prochain opus, qui sortira cet automne. 

Informations et réservations au Crystal Bar : +377 98 06 98 99 Informations et réservations pour le Brunch au Blue Bay : +377 98 06 03 60

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 After de Jeanne Michard Quartet 

Au Blue Gin du Monte-Carlo Bay Hotel & Resort  les 2 et 3 décembre De 23 h à 1 h

A 7 ans, elle choisit le saxophone qui ne la quittera pas. Jeanne Michard développe un goût prononcé pour le jazz des années 40’ 50’ et évolue au son de Charlie Parker, Dizzy Gillespie, Coleman Hawkins, ou encore Bud Powell.  Aux jam sessions, elle rencontre de jeunes talents de la scène jazz parisienne : Clément Trimouille (guitare), Alex Gilson (contrebasse) et Paul Morvan (batterie). Qui partagent le même goût pour le jazz swing bebop et hard-top. Le Quartet désormais incontournable dans les clubs de la capitale se plaît à revisiter les standards du Songbook mais aussi les compositions originales de leurs mentors. Ils se prêtent également tous les quatre à la composition et prévoient l’enregistrement de leur premier album en 2023. 

 Informations et réservations : +377 98 06 03 60

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Cinda Ramseur and the I Love You Group Quintet

Au Bar Américain de l’Hôtel de Paris Monte-Carlo du 28 novembre au 11 décembre De 19 heures à 23 heures

Dès l'âge de 4 ans, Cinda rêve d'être la prochaine Little Miss Sunshine. Elle suit un parcours impressionnant dans la musique qui la mène à se produire à Hollywood, à Broadway et même dans le "Le Roi Lion".  Accompagnée de son Quintet « I Love You Group », elle se produira au Bar Américain de l’Hôtel de Paris Monte-Carlo. 

 Informations et réservations: +377 98 06 38 38